Fin décembre Pete Townshend, le guitariste des Who, écrivait sur son site un message alarmiste à destination des amateurs de baladeurs, largement relayé dans la presse en manque de ragots. Atteint par des problèmes de surdité dûs en partie à des séances de travail intensives en studio, casque sur les oreilles, Townshend prévenait ses lecteurs : « La perte d’audition est une chose terrible parce qu’elle ne peut pas être réparée. Si vous utilisez un iPod ou quelque chose dans le genre, ou si votre enfant en utilise un, vous êtes peut-être (peut-être !) ok. Ca ne sont peut-être que les écouteurs de studio qui posent de graves troubles […] mais mon intuition me dit qu’il y a de gros problèmes à venir« .
Il n’en fallait pas plus pour alarmer toute une population et convaincre les avocats de se saisir de l’opportunité offerte sur un plateau. C’est ainsi que John Kiel Patterson a déposé plainte contre Apple à San Jose en Californie. Il ne souffre apparemment d’aucune perte d’audition depuis qu’il a acheté son iPod en 2005, mais attaque Apple pour le risque encouru, n’eut-il pas découvert lui-même le problème. La firme de Cupertino livre pourtant ses iPod avec un message d’avertissement qui prévient le consommateur qu’une « perte permanente d’audition peut se produire si les écouteurs sont utilisés à haut volume« . Pas suffisant selon l’avocat, qui reproche notamment à Apple d’indiquer dans sa notice qu’il faut tourner la molette pour « faire du bruit » (bring in the noise).
En France, le niveau sonore des baladeurs est limité par la loi à 100 décibels. Les iPods commercialisés ailleurs dans le monde peuvent monter à plus de 115 décibels. « Un volume qui peut endommager l’audition d’une personne exposée à ce son plus de 28 secondes par jour« , indiquent les documents du plaignant.
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