D'abord prévue pour le 7 janvier, la rencontre entre le gouvernement, les acteurs associatifs et Twitter se déroulera en fin de compte le 8 février prochain. Le ministère des droits des femmes, qui organise cette concertation, veut en effet trouver une réponse adéquate aux messages racistes, antisémitismes, homophobes et sexistes circulant sur le réseau social américain.
À l'AFP, le ministère dirigé par Najat Vallaud-Belkacem indique avoir notamment convié des associations spécialisées dans la lutte contre l'homophobie (Inter-LGBT, SOS Homophobie, RAVAD et Contact). Du côté du site communautaire, deux représentants seront dépêchés : le directeur des affaires juridiques, Alexander MacGillivray, et la directrice du département "confiance et sécurité", Del Harvey.
L'objectif de cette réunion n'est pas seulement de sensibiliser Twitter à la législation française et à ses principes républicains. La ministre souhaite surtout que cette concertation puisse dégager des pistes permettant "la mise en place de procédures d'alerte et de sécurité" qui empêcheront la réitération des "évènements malheureux" apparus ces derniers temps.
Concernée par cette réunion, la ministre déléguée en chargé de l'économie numérique propose d'empêcher l'apparition des hashtags "manifestement illicites" (ou plus exactement des mots-dièse) dans les sujets chauds du site (trending topics, ou TT), plutôt que de bloquer purement et simplement l'ensemble des messages contenant des hashtags litigieux, quel que soit le reste de leur contenu ou les raisons de leur utilisation.
Outre Najat Vallaud-Belkacem et Fleur Pellerin, deux autres ministères doivent participer à la réunion : il s'agit de l'intérieur, géré par Manuel Valls, et de la justice, occupé par Christiane Taubira.
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