Free commence à avoir un poids significatif dans le marché de la téléphonie mobile. Un an après le lancement de ses deux offres, le quatrième opérateur détenteur d'une licence 3G peut saluer sa grande réussite commerciale. Sa part de marché est désormais très proche de la barre des 10 %. Le groupe revendique aujourd'hui 5,2 millions de clients mobiles, soit 8 % du parc total.
Dans son communiqué de presse (.pdf), Free se félicite du rôle-clé qu'il a tenu en 2012 pour dynamiser le marché du mobile. "Les usages sont libérés, grâce à des offres simples d'un excellent qualité / prix", avec en particulier une explosion des SMS en un an (+18 %) et l'arrivée de 4,5 millions de nouveaux abonnés dans le marché mobile français.
"Les offres transparentes et sans engagement s'imposent", avec la mise en place de Sosh (Orange), B&You (Bouygues) et Red (SFR) chez les trois grands opérateurs pour contrer la montée en puissance du quatrième entrant. L'Arcep a d'ailleurs relevé à la fin 2012 dans son observatoire qu'un tiers des abonnés mobiles est aujourd'hui libre de tout engagement, grâce à l'arrivée de Free.
Free Mobile constate également que "le téléphone n'est plus systématiquement lié à l'abonnement". Les mobiles subventionnés, fortement combattus par Xavier Niel, ont conduit Iliad a attaqué SFR en justice, sans obtenir le résultat attendu. Néanmoins, le trublion des télécoms pourra se consoler en remarquant que le nombre de mobiles vendus sans subvention est passé de 3 à 15 %.
Free Mobile note enfin une dernière conséquence à son entrée sur le marché de la téléphonie mobile : "la concurrence contribue à l'accélération des investissements dans les réseaux 4G". Les principaux rivaux ne pouvant plus se démarquer sur le prix de l'offre cherchent désormais à mettre en avant la qualité de leur réseau. Orange, SFR et Bouygues communiquent ainsi sur la 4G pour se démarquer de Free.
Avec 8 % de part de marché, Free Mobile a largement dépassé les prévisions des analystes. Mais il ne s'agit-là que d'une étape, car Xavier Niel a fixé un objectif beaucoup plus ambitieux. Le fondateur d'Iliad espère contrôler 15 % du marché dans dix ans, puis 25 % par la suite.
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