Après plusieurs mois de négociations infructueuses, YouTube et la SACEM ont finalement trouvé un terrain d'entente. Un nouveau contrat de licence permet de déterminer la répartition des gains générés par la publicité au sein des clips jusqu'à fin 2015. Il est en outre rétroactif jusqu'au 1er janvier, afin de prendre en compte les vues et les vidéos mises en ligne pendant cette période.

En 2010, Google et la société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) ont signé un accord rétroactif fixant la répartition des gains engendrés par la publicité diffusée dans les clips hébergés sur YouTube. Le contrat, prévu pour durer jusqu'à fin 2012, réglait ainsi la question des vidéos mises en ligne depuis le lancement de la plateforme américaine.

L'échéance approchant, Google et la SACEM ont naturellement ouvert de nouvelles discussions afin de prolonger le contrat pour trois nouvelles années. Seulement, les négociations se sont révélées plus difficiles que prévu. Et finalement la date du 31 décembre 2012 est passée sans qu'aucun arrangement ne soit trouvé. Google et la SACEM se sont alors lancés dans un bras de fer temporaire.

À l'expiration du contrat signé en 2010, Google a suspendu le versement des gains auparavant réservés aux ayants droit. L'entreprise américaine estimait en effet ne plus avoir à partager ses revenus publicitaires, faute d'accord. Agacé par l'attitude de la firme de Mountain View, le stratège numérique qu'est Pascal Nègre a alors menacé de retirer tous les clips appartenant à Universal Music

En fin de compte, Universal Music n'aura rien retiré du tout. En revanche, Google et la SACEM ont trouvé un terrain d'entente. Le nouvel accord, rétroactif jusqu'au 1er janvier 2013, durera jusqu'à fin 2015. Ensuite, il faudra que les deux parties retournent une nouvelle fois à la table des négociations. Selon Les Échos, l'accord porte sur toutes les œuvres gérées par la SACEM (62 millions) et couvre 27 pays dans le monde.

Pour la filière musicale, le partenariat avec YouTube est indispensable. Le site d'hébergement est en effet la première destination des internautes souhaitant regarder des vidéos, avec plus d'un milliard de visiteurs chaque mois. Impossible de composer sans, surtout que les clips musicaux sont les contenus les plus recherchés sur la plateforme.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !