Mise à jour – Le raté avec Dailymotion n'empêche nullement Yahoo d'avoir des projets pour la France dans le domaine de la vidéo, en témoigne cette annonce parue sur LinkedIn et repérée par NikoGL.
Selon la description du poste, le responsable devra "contribuer en permanence à la définition de la stratégie de Yahoo dans le domaine de la vidéo et sera responsable de son exécution".
Sujet du 10 mai – L'échec retentissant des négociations entre Yahoo et Orange, propriétaire de Dailymotion, suite à l'intervention du gouvernement a été abondamment commenté. Mais les principaux intéressés sont, eux, visiblement passés à autre chose. Du côté d'Orange, des discussions vont désormais être engagées avec Amazon, Apple, Microsoft et Facebook. Idem pour Yahoo, qui s'intéresserait maintenant à Hulu.
Selon les informations du site All Things Digital, la patronne du célèbre portail américain, Marissa Mayer, a rencontré la direction du site web de vidéo à la demande. Des discussions ont été engagées, mais elles s'annoncent tout aussi délicates que celles engagées jadis avec Dailymotion. Seule différence : ce n'est pas le gouvernement américain qui risque de poser problème, mais la concurrence d'Amazon.
Le géant du commerce électronique est particulièrement intéressé par le marché de la vidéo sur Internet. Comme Yahoo, il cherche à développer une stratégie sans avoir à lancer un service ex nihilo. L'acquisition d'une plateforme en place, connue du public et qui a fait ses preuves est autrement plus simple et permet surtout de gagner du temps. Outre Amazon, d'autres challengers sont aussi sur la ligne de départ.
Né aux États-Unis, Hulu compte plus de 3 millions d'abonnés à l'offre Hulu Plus. En 2012, la plateforme a généré un chiffre d'affaires de 700 millions de dollars. Fin 2011, le service a commencé à se développer à l'international en s'ouvrant aux usagers japonais. D'autres marchés sont dans le collimateur de Hulu, notamment en Europe (Royaume-Uni) et en Asie.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !