Plus de trois mois après une première conférence organisée à New York, Sony a finalement présenté (.pdf) sa PlayStation 4 en bonne et due forme au cours de l’E3 2013. À cette occasion, le constructeur japonais a fait sensation en se démarquant des choix de Microsoft. Non seulement le prix de vente de la PS4 sera moins élevé, mais en plus la console autorise ce que la Xbox One refuse.
Aux antipodes de la Xbox One
Ainsi, le marché de l’occasion ne sera pas entravé avec l’arrivée de la PlayStation 4. Les joueurs pourront revendre des jeux, les prêter ou les donner comme ils l’entendent. Cette décision, annoncée au cours de la conférence, confirme les indications confiées quelques mois plus tôt : la PS4 ne bloquera pas les jeux d’occasion, malgré la découverte d’un brevet au contenu peu rassurant.
En outre, la PlayStation 4 n’obligera pas les joueurs à se connecter pour jouer. Vous ne vous êtes pas connecté à Internet depuis 24 heures avec la PS4 ? Aucun problème : la console restera parfaitement fonctionnelle. Les jeux pourront être lancés normalement, tandis que le jeu solo ou multijoueur s’exécutera sans difficulté. Seul le service de jeu en ligne sera – naturellement – affecté.
La politique de Microsoft en la matière est une vraie chance commerciale que Sony a su saisir, en se positionnant aux antipodes du constructeur américain. C’est peut-être sur ces points que la guerre des consoles se jouera. En tout cas, les annonces de Sony ont été saluées par le public. Et le président de Sony Amérique n’a pas manqué de tacler la console de l’adversaire.
399 euros
Outre les fonctionnalités, la PlayStation 4 se démarque de la Xbox One par son prix. Si cette dernière sera vendue à 499 euros, la PS4 sera commercialisée 100 euros de moins à 399 euros. La console sera commercialisée d’ici la fin de l’année aux États-Unis et en Europe, vraisemblablement autour du mois de novembre afin d’être bien positionnée pour les fêtes de fin d’année.
Le pack de base regroupera la console elle-même, mais aussi une manette, un câble HDMI, un câble USB, un câble d’alimentation et un micro-casque. Ceux qui souhaiteront acquérir une manette supplémentaire pour jouer avec leurs proches devront débourser 60 euros. La console pourra accueillir simultanément jusqu’à 4 joueurs. Concernant la caméra, vendue séparément, il faudra dépenser 50 euros.
Concernant le jeu en ligne, Sony change de politique. Son accès depuis la PlayStation 4 sera payant. Le joueur devra s’abonner au programme du PlayStation Plus que les joueurs de la PlayStation 3 connaissent déjà. Son prix mensuel devrait rester modéré, vraisemblablement autour de 5 euros. En contrepartie, le téléchargement de certains jeux sera gratuit.
La console
Contrairement à la PlayStation 3 qui disposait d’une ligne arrondie et douce, la PlayStation 4 arbore un look très anguleux. L’habillage demeure très futuriste, avec une robe noire et des lignes épurées. Selon la position de l’observateur, la PS4 ressemble parfois un rectangle, parfois à un parallélogramme. Grâce à un socle, l’utilisateur pourra positionner sa console verticalement ou la placer horizontalement.
À l’intérieur de la machine se trouve un disque dur de 500 Go. C’est sur celui-ci que les jeux devront être installés obligatoirement. Afin de lutter contre le piratage, il sera nécessaire de conserver le disque dans le lecteur pendant la partie, en plus de l’installation du jeu sur le disque dur. C’est une contrainte, diront certains, mais nettement moins agaçante que la connexion quotidienne à Internet.
Concernant la politique de zonage, Sony laisse le choix aux studios. Si la console n’impose rien, ça sera aux éditeurs de déterminer s’ils permettent à un joueur européen d’accéder à un titre vendu aux États-Unis ou si celui-ci n’aura accès qu’à la version européenne du titre. La rétrocompatibilité matérielle avec les jeux de la PS3 n’est pas possible. Cependant, le cloud viendra palier ce manque jusqu’à la PlayStation 1.
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