Envisagée depuis quelques années, l'interdiction des kits mains libres est de nouveau évoquée. Le Conseil national de la sécurité routière a voté en faveur de la prohibition de ces dispositifs. Une réunion du comité interministériel doit avoir lieu avant la fin de l'année pour en discuter.

L'interdiction des kits mains libres au volant refait parler d'elle. Au cours d'un vote qui s'est déroulé ce vendredi, le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) a requis la prohibition des dispositifs permettant de téléphoner sans les mains. La proposition est néanmoins imparfaite pour les associations car elle exclut les systèmes embarqués directement dans les véhicules.

Si le CNSR a mis cette demande sur les rails, il ne s'agit que d'une recommandation. Il appartiendra au politique d'évaluer cette mesure et faire savoir les suites qu'il entend lui donner. L'AFP précise qu'une réunion du comité interministériel doit avoir lieu avant la fin de l'année. À cette occasion, la proposition du CNSR sera remise aux services de Manuel Valls, ministre de l'intérieur.

Pourquoi demander une interdiction des kits mains libres ? Parce qu'ils distraient le conducteur. "Beaucoup s'imaginent que le danger réside dans la manipulation physique du téléphone, le fait même de le tenir en main, alors que la menace vient de la captation de son attention" car elle "introduit une forte charge mentale supplémentaire et réduit gravement les ressources attentionnelles indispensables pour conduire".

Comment appliquer efficacement cette interdiction, si elle est décidée ? Par la régulation technologique. C'est en tout cas la piste qui avait été envisagée par la délégation interministérielle à la sécurité routière en 2011. Il était question de limiter les appels ou de prévenir le conducteur lorsque la situation nécessite toutes son attention. La perspective de filtrer les appels entrants était aussi évoquée.

Source : Numerama

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.