Ce devait être la solution miracle pour l’industrie du cinéma. Il y a tout juste trois ans, en juillet 2010, le consortium Digital Entertainment Content Ecosystem (DECE) réuni autour de Sony présentait UltraViolet, une solution de gestion des droits qui permettrait enfin de répondre aux besoins des consommateurs de lire les contenus qu’ils achètent sur tous supports, sans devoir leur autoriser le droit à la copie privée faite maison.
Sous un nom très marketing, les différents membres du DECE (Adobe, Alcatel-Lucent, Cisco, Comcast, DivX, Dolby, DTS, Fox Entertainment, Hewlett-Packard, IBM, Intel, LG Electronics, Lionsgate, Microsoft, Motorola, NBC Universal, Nokia, Panasonic, Paramount Pictures, Philips, RIAA, Samsung, Sony, Thomson, Toshiba, VeriSign, Warner Brothers…) s’accordaient pour travailler ensemble à une solution « en cloud », avec une gestion centralisée des droits.
Lors de l’achat d’un DVD ou d’un Blu-Ray, il devient ainsi possible d’obtenir une copie numérique pour smartphone, tablette, ordinateur ou TV, en se connectant à un compte unique, où sont déclarés chacun des appareils destinés à lire le film, et où sont réunis les différents droits d’accès obtenus.
Jusqu’à présent, selon Engadget, UltraViolet n’a été mis en oeuvre qu’aux Etats-Unis et en Europe. Les studios proposent bien des copies numériques téléchargeables avec certains Blu-Ray ou DVD vendus en France, mais passent par des solutions dispersées. Cependant, Sony Pictures commencera à proposer des films au système UltraViolet en Allemagne à partir de fin septembre, et en France un peu plus tard à l’automne.
Aucune liste de films n’a été communiqué, ni aucun autre studio. Notez cependant que Warner propose régulièrement des copies numériques avec Flixster, qui utilise UltraViolet. On peine donc à comprendre pourquoi Sony Pictures est présenté comme le précurseur en Europe…
https://youtube.com/watch?v=MEAjkADjilc%3Ffeature%3Dplayer_detailpage
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