En septembre, Apple a fait sensation en annonçant la présence d'un lecteur biométrique intégré au bouton principal de l'iPhone 5s. Baptisé Touch ID, le dispositif permet au propriétaire du téléphone de le déverrouiller avec ses empreintes digitales. Ce mécanisme soulève toutefois des craintes et des interrogations, accentuées dernièrement par les assauts du Chaos Computer Club.
Apple n'est pas le premier constructeur à proposer un mécanisme basé sur les empreintes digitales parmi les différents moyens permettant de contrôler l'accès au téléphone (code PIN, mot de passe, schéma, etc). D'autres fabricants avant lui ont proposé cette fonctionnalité. C'est par exemple le cas de Motorola, avec l'Atrix, ou de Fujitsu, avec l'Arrows Z ISW13F.
Mais si Apple n'est clairement pas un pionnier en la matière, son intérêt pour cette technologie pourrait inciter les constructeurs à suivre le mouvement. Car l'entreprise a souvent réussi à imposer sa vision au marché, en témoigne le succès des applications natives face aux applications web ou l'évolution du design des smartphones (quoique les contraintes du tactile limitent la possibilité de se démarquer).
Lors d'une interview à USA Today, l'Alliance Fast IDentity Online (FIDO) – qui regroupe des géants comme BlackBerry, Google, Lenovo, PayPal ou encore LG Electronics – a en tout cas indiqué s'attendre à une vague de terminaux Android intégrant un lecteur biométrique reposant sur les empreintes digitales, certainement l'année prochaine. Selon FIDO, des mobiles de ce type seront proposés d'ici six mois.
En la matière, des projets plus ou moins concrets sont sur les rails. À en croire des photos non-officielles, HTC devrait proposer un lecteur à empreintes digitales avec le One Max. De son côté, Samsung planche aussi dessus mais aucun projet n'est prêt dans l'immédiat. Mais d'ici quelques mois, la situation pourrait être bien différente.
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