Voilà qui ne fera que donner du grain à moudre à ceux qui plaident pour un encadrement des imprimantes 3D et qui trouvent dans l’impression des armes à feu le parfait prétexte. Il y a tout juste un an, la CIA s’inquiétait dans un rapport prospectif de l’arrivée des armes imprimées maison, alors qu’un passionné venait de réussir à imprimer un fusil en plastique dénommé « Liberator », et à tirer six cartouches avant qu’il ne casse.
Depuis, les plans du Liberator ont été censurés sur les sites d’hébergement des fichiers STL (le format utilisé par la plupart des imprimantes 3D), mais s’échangent sur BitTorrent. Et alors que certains tentent déjà de trouver les moyens d’empêcher techniquement l’impression d’armes, les passionnés d’armes à feu continuent à améliorer leurs procédés, pour aboutir à des armes parfaitement fonctionnelles, dont la fabrication et la détention passeraient à travers les mailles des procédures habituelles de contrôle.
Dans ce contexte, la société Solid Concepts, spécialisée dans la modélisation d’objets imprimables, a publié une vidéo (ci-dessous) démontrant un revolver imprimé en métal, avec une technique de frittage laser direct de métal (DLMS). Leur objectif était de démontrer que cette technique, qui consiste à fabriquer l’objet par superposition de fines couches de poudre de métal soudé par un laser, permet d’obtenir des objets d’une grande résistance mécanique.
Le pistolet, un colt M1911 fidèle à l’original, fonctionne parfaitement. Il est précis, résistant, et aurait été testé avec succès avec plus de 50 coups, sans exploser.
Rassurons toutefois les plus inquiets, le DLMS est une technique très coûteuse et volumineuse, qui n’arrivera probablement jamais dans nos imprimantes 3D de bureau.
https://youtube.com/watch?v=u7ZYKMBDm4M%3Frel%3D0
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