Barack Obama a beau être le président de la première puissance mondiale, il doit lui aussi se plier à certaines règles. Ses communications doivent par exemple être absolument protégées, afin d'empêcher des puissances étrangères de l'espionner. Dès lors, impossible pour le locataire de la Maison Blanche de choisir le terminal de son choix, à la différence de n'importe quel quidam.
Cette situation amuse visiblement le chef de l'État, qui a dû abandonner son iPhone au profit d'un smartphone BlackBerry qui a été lui-même spécialement modifié pour répondre à des niveaux de confidentialité particuliers. À en croire l'opinion des services de la présidence, le téléphone d'Apple n'offre pas les garanties suffisantes de protection lorsque l'on atteint un certain niveau de responsabilité.
En réalité, les conseillers du président américain et les services de sécurité auraient préféré que Barack Obama abandonne carrément les téléphones destinés au grand public pour une solution issue de l'industrie de défense, comme le Sectéra Edge, de General Dynamics, qui a été certifié par la NSA et donc habilité à servir pour des échanges top secret.
À défaut, le président utilise vraisemblablement plusieurs mobiles, selon les circonstances et la sensibilité des conversations.
Les règles que doit suivre Barack Obama existent dans d'autres pays. En France, les communications du chef de l'État, du premier ministre et des membres du gouvernement doivent également être hautement protégées. En la matière, il existe plusieurs solutions technologiques, comme le Hoox. Mais pour ceux voulant un mobile plus général, il est toujours possible de le renforcer.
( photo : Pete Souza )
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