Si la majeure partie de la population française et du territoire national se trouvent en Europe, la France a sous sa souveraineté de nombreuses terres par-delà les mers. Au total, plus de 2,7 millions de compatriotes vivent dans cette France d'outre-mer et souhaitent naturellement être traités de la même façon que les Français vivant en métropole, même si la réalité de l'éloignement nécessite des ajustements.
Dans le cas des technologies de l'information et de la communication, une fracture est observée entre la France métropolitaine et les DOM-TOM. Si la situation s'améliore par endroits (comme l'inclusion des appels téléphoniques chez les opérateurs, à l'image de Free, Bouygues Télécom ou Numericable), d'autres sujets suscitent un agacement légitime, comme le filtrage géographique.
Concernant les réseaux de téléphonie mobile en très haut débit mobile, il a surtout été question de la France métropolitaine ces derniers mois. Mais la France d'outre-mer n'est pas pour autant délaissée. Dans un communiqué, l'ARCEP annonce le lancement avant la fin du premier semestre des procédures d’attribution des autorisations 4G outre-mer.
L'autorité de régulation explique qu'une première phase de consultation s'est achevée visant en particulier à "recenser les besoins des acteurs en matière de fréquences dans les bandes 800 MHz, 900 MHz, 1800 MHz, 2100 MHz et 2600 MHz, que ce soit pour les réseaux 2G, 3G et 4G". Or, explique l'ARCEP, "les besoins des acteurs ne peuvent pas tous être satisfaits avec les fréquences disponibles".
Mais si l'arrivée du très haut débit mobile est une chose, son accessibilité en est une autre. Outre la compétitivité, les perspectives d'emploi sur place, l'aménagement numérique du territoire, le gouvernement souhaite une concurrence suffisamment dynamique afin que les prix des formules soient "abordables", dans la mesure où le niveau de vie outre-mer demeure globalement inférieur à celui de la métropole.
( photo : CC BY-SA Guillaume Cattiaux )
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