Dans une précédente actualité, nous évoquions l'initiative de la société américaine DigitalGlobe qui a mis à disposition des internautes des images obtenues grâce à ses satellites d'observation de la Terre. Depuis la plateforme Tomnod, n'importe qui peut contribuer à la recherche des débris du vol Malaysia Airlines MH370, qui a mystérieusement disparu ce week-end.
Malheureusement, la participation des internautes aux opérations de secours n'a pas été concluante malgré la mise à jour des images de DigitalGlobe et la participation de plus de 115 000 personnes qui ont scruté en vain les cartes de la société plus de 14 millions de fois. Idem du côté des moyens de recherche classiques (bateaux, avions, hélicoptères), qui ont aussi fait chou blanc.
Jusqu'à présent, l'imagerie satellite a été tenue en échec. Même la Chine, qui a pourtant mobilisé pas moins de dix satellites dans l'espoir de repérer une trace du Boeing 777, s'est heurtée au mystère du vol 370 Malaysia Airlines . Une piste semblait pourtant prometteuse avec la détection par l'administration d'État de la science, la technologie et l'industrie pour la défense nationale (SASTIND) de débris de grande taille.
CNN indique que trois clichés montrent des objets de grande taille (13 par 18 mètres, 14 par 19 mètres et 24 par 22 mètres) ayant flotté en surface le 9 mars. Mais considérant l'ancienneté des clichés (quatre jours), ces débris ont certainement sombré ou dérivé très loin de la zone dans laquelle ils ont été repérés. L'écart entre le lieu où l'avion a communiqué sa dernière position et la zone des débris est de 210 km.
La Malaisie et le Vietnam, qui ont dépêché trois avions sur place pour vérifier les clichés fournis par le SASTIND, n'ont en tout cas rien trouvé. En outre, l'un des cadres du centre chinois de gestion de données et d'applications satellite (CRESDA) a rappelé à raison que la détection de débris à la surface de la mer ne veut pas forcément dire qu'ils sont liés au Boeing 777.
The hunt for #MH370 continues as the crowd sifts through vast amounts of data. http://t.co/AlGj1bSQtP
— DigitalGlobe (@DigitalGlobe) 12 Mars 2014
L'imagerie satellite est donc pour l'instant tenue en échec dans cette catastrophe aérienne. De quoi motiver les participants à poursuivre l'analyse des clichés de DigitalGlobe ? En tout cas, l'initiative a beaucoup de succès, à tel point que le site peine à tenir la charge.
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