La Commission européenne a annoncé lundi la signature d'un accord avec la Corée du Sud pour travailler ensemble sur les futurs réseaux 5G, sur lesquels l'Europe mise beaucoup pour développer l'accès au très haut débit et l'internet des objets. L'accord signé à Séoul prévoit que l'Europe et la Corée travailleront ensemble à une définition et une standardisation mondiales de la 5G, collaboreront dans la recherche sur ces réseaux mobiles de nouvelle génération attendus pour 2020, et harmoniseront leur politique de spectre radio pour permettre l'exploitation des ondes par les réseaux 5G.
La déclaration commune (.pdf) signée ce lundi fixe quelques dates pour les objectifs communs :
- "S'efforcer de parvenir à un consensus mondial, d'ici la fin de 2015, sur le large définition, les fonctionnalités clés et le calendrier cible pour la 5G" ;
- "Travailler ensemble pour explorer de nouvelles possibilités en matière de coopération et de mise en œuvre d'actions de recherche dans le domaine de la 5G, qui seront lancées en 2016" ;
- "Travailler ensemble vers des normes mondiales pour 5G, à l'appui de la normalisation en cours au sein des instances compétentes telles que les 3GPP et UIT" ;
- "Travailler ensemble pour faciliter l'identification d'une bande de fréquence radio harmonisée mondialement pour répondre aux besoins supplémentaires de spectre pour la 5G, et pour renforcer la coopération dans le contexte de l'UIT et du WRC"
L'accord vient par ailleurs confirmer un engagement pris en fin d'année dernière, visant à promouvoir les efforts conjoints de recherche en matière de TIC, avec la création d'un groupe de travail destiné à préparer des collaborations non seulement en matière de 5G, mais aussi de Cloud et d'Internet des Objets.
Concrètement, un appel à projets sera lancé en 2006, et un protocole sera signé entre l'Association européenne de l'Infrastructures 5G (Alcatel-Lucent, Atos, Deutsche Telekom, Ericsson, Nokia, Orange, Telecom Italia, Telenor et Telefonica) et le Forum 5G de Corée du Sud.
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