Axelle Lemaire demande à Aurélie Filippetti de s'occuper elle-même d'un éventuel transfert de l'Hadopi vers le CSA. La ministre du numérique refuse que ce chapitre soit inscrit à sa loi sur le numérique.

En décidant d'abandonner le volet Internet de sa future "Loi Création" pour lui donner une maigre chance d'être adoptée, la ministre de la culture Aurélie Filippetti espérait refiler à Axelle Lemaire la patate chaude d'un transfert des compétences de l'Hadopi vers le CSA. Mais la secrétaire d'Etat au numérique, qui a elle-même peu d'espoirs de faire examiner la loi Numérique qu'elle doit porter, a décliné l'invitation.

"Je ne suis pas certaine qu'il faille rouvrir le dossier Hadopi. Et je ne suis pas certaine qu'il faille étendre les pouvoirs du CSA à internet", a prévenu Axelle Lemaire dans une interview à BFM Business. "Ce sujet est traité par Aurélie Filippetti. Je considère que c'est à Mme Filippetti de s'en occuper", a-t-elle lancé en conclusion.

Alors qu'elle n'a toujours pas le nombre de membres prévu par la loi, au point qu'elle est aujourd'hui réduite à menacer l'Etat de le poursuivre en justice, l'Hadopi est donc plus que jamais bien partie pour passer une année 2015 dans ses locaux de la rue du Texel. Il sera ensuite plus qu'improbable que le Gouvernement se risque à rouvrir un dossier sensible chez les internautes à un an de l'ouverture la campagne présidentielle. 

De là à penser que l'Hadopi existera toujours en 2017 malgré les promesses de François Hollande, il n'y a qu'un pas de plus en plus facile à franchir.

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