À la suite des révélations d'Edward Snowden sur la surveillance électronique mise en place par les États-Unis, les initiatives destinées à renforcer la sécurité et assurer la confidentialité des communications sur Internet ont connu un véritable bond en avant. Mais si les annonces sont nombreuses, les projets qui sont d'ores et déjà prêts à l'emploi le sont beaucoup moins.
C'est le cas de CaliOpen. Relancé au mois d'août 2013, ce projet imaginé par Laurent Chemla — connu notamment pour son opposition à la loi Hadopi et pour avoir fondé le bureau d'enregistrement Gandi — est toujours en développement. Rien de surprenant à vrai dire, tant l'ambition est grande : il s'agit ni plus ni moins de concevoir une "messagerie sécurisée de nouvelle génération" pour le courriel.
Un an après le redémarrage du projet CaliOpen, Laurent Chemla a publié cette semaine un point d'étape dans lequel il est annoncé que l'interface utilisateur du logiciel est globalement achevée et qu'une "première phase de développement a été engagée". À cette occasion, les technologies qui seront utilisées ont été sélectionnées et un modèle d'architecture a été défini.
Il reste toutefois beaucoup à faire, d'autant que le projet a évolué en cours de route. "CaliOpen sera donc un ensemble logiciel (libre) de messagerie, capable (à terme) de gérer tous les protocoles et services permettant la correspondance privée, en regroupant les messages selon les correspondants plutôt que selon le sujet ou le protocole utilisé", explique Laurent Chemla sur son site.
CaliOpen étant un projet libre, le logiciel accueillera volontiers toutes les contributions, qu'elles soient techniques ou non. "C'est toujours utile d’avoir des points de vue extérieurs quand on a le nez dedans depuis trop longtemps" confie Laurent Chemla, avant d'évoquer la piste d'un financement participatif pour soutenir le développement du programme.
Un site web est à disposition des internautes pour découvrir les grandes lignes du projet CaliOpen.
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