Les partisans d'une évolution de la redevance audiovisuelle devront se passer du soutien de Fleur Pellerin. La ministre de la culture a fait savoir ce mercredi matin qu'elle est très réservée à l'idée d'augmenter le montant de la contribution à l'audiovisuel public que doivent payer les ménages lorsqu'ils disposent d'un téléviseur, ainsi qu'à la perspective d'étendre cette taxe à d'autres appareils.
Au micro de France Inter, la locataire de la Rue de Valois indique que ni la hausse de la redevance audiovisuelle ni l'extension de son assiette à d'autres terminaux capables de recevoir la télévision (smartphones, tablettes, ordinateurs) ne sont des solutions suivies prioritairement par l'exécutif au regard de la situation économique du pays.
"Compte tenu de la situation actuelle, de la difficulté rencontrée par nos concitoyens, en terme de pouvoir d'achat, évidemment une hausse de la fiscalité n'a pas forcément les faveurs du Gouvernement. Donc il va falloir engager une réflexion, voir s'il n'y a pas d'autres pistes à explorer", note-t-elle, tout en reconnaissant que ces pistes ne sont pas complètement abandonnées. Elles ne sont juste pas privilégiées.
Comment maintenir le financement du service public, dans ces conditions ? Si la redevance constitue une source, la publicité en est une autre. S'il n'est pas possible d'actionner le premier levier (en jouant sur le taux ou l'assiette de la taxe), le deuxième devrait poser moins de difficulté : en effet, il s'agirait d'autoriser à nouveau la commercialisation d'espaces publicitaires après 20 heures.
En la matière, aucune décision n'est officiellement arrêtée. Fleur Pellerin devra en particulier en discuter avec le ministre du budget. Pour sa part, Rémy Pflimlin, le PDG de France Télévisions, s'accommodera de l'une ou l'autre solution. En effet, il est partisan d'une évolution à la hausse de la contribution à l'audiovisuel public, mais aussi pour le retour de la publicité le soir.
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