Le cabinet Maravedis Rethink, spécialisé dans l’analyse des infrastructures sans fil, a publié lundi les résultats d’une étude du nombre de bornes Wifi disponibles dans le monde. Il apparaît que sur les quelques 47,7 millions de hotspots Wifi publics référencés dans le monde, un peu plus de 13 millions sont installés en France.
On parle toutefois de points d’accès Wifi publics, ce qui ne doit pas être confondu avec les accès WiFi ouverts, dont la croissance en France a été coupée en plein vol par la loi Hadopi qui fait de chaque titulaire d’accès à internet le responsable de l’usage qui en est fait. « En mode wifi partagé, votre Livebox devient un hotspot du réseau public wifi d’Orange et permet ainsi à des visiteurs d’accéder à internet« , rappelle par exemple une documentation d’Orange. Or il s’agit bien de réseaux fermés, qui ne peuvent être utilisés qu’après avoir saisi un identifiant ou avoir autrement validé l’accès à travers une interface spécifique. Les FreeWifi de la Freebox et autres bornes d’accès installées dans les gares ou les restaurants sont aussi considérées comme des Wifi publics.
Selon l’étude de Maravedis Rethink, 50 % du parc Wifi mondial est installé en Europe. Mais les cartes vont beaucoup bouger d’ici quatre ans. A horizon 2018, le cabinet estime que la France aura été reléguée à la troisième place derrière les Etats-Unis et la Chine, et que l’Asie sera passée devant l’Europe.
« Pendant plusieurs années, le débat sur la mobilité n’a concerné que la 3G, la 4G et quelques opérateurs mobiles. Nos données montrent que, très bientôt, le Wi-Fi occupera le devant de la scène« , explique Peter White, le co-fondateur de Maravedis. 78 % des données mobiles passeraient déjà par le Wifi plutôt que par les réseaux cellulaires des opérateurs mobiles.
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