Le Royaume-Uni deviendra un terrain d'essais pour le futur service Prime Air d'Amazon. L'entreprise américaine est en effet en train de recruter des opérateurs pour expérimenter ses drones de livraison outre-Manche. D'autres tests doivent aussi être menés en Inde.

Amazon ne peut tester son service de livraison par drones aux États-Unis ? Qu'à cela ne tienne, l'entreprise américaine effectuera ses essais ailleurs, en attendant une évolution positive de la législation dans le pays de l'oncle Sam.

Depuis la mise au point de la Federal Aviation Administration, qui a rappelé qu'il est interdit à une société  privée de faire voler des drones sur plusieurs kilomètres, Amazon s'est tourné vers l'étranger pour organiser ses tests. Ainsi, le géant du commerce électronique aurait opté pour des expérimentations près de Bombay et Bangalore, d'après la presse indienne, mais aussi au Royaume-Uni.

Une petite annonce est en effet apparue sur le site d'Amazon la semaine dernière. Remarquée par The Register, elle propose un poste d'ingénieur en charge des opérations aériennes basé à Cambridge. Parmi les missions à effectuer figurent des tests de vol, à la fois en intérieur, vraisemblablement dans un vaste hangar, et en extérieur, dans des zones dégagées.

Amazon est convaincu de la pertinence de son service de livraison par voie aérienne. La très grande majorité des produits vendus sur la plateforme américaine peut être soulevée par les drones de l'entreprise (des charges jusqu'à 2,26 kg sont supportées) et sa clientèle est essentiellement urbaine, ce qui limite les problématiques d'autonomie (mais augmente de fait les risques d'accident).

Le service Amazon Prime Air pourrait s'appuyer sur des entrepôts situés à proximité des grandes villes pour livrer rapidement des colis de petite taille. Pour les commandes plus volumineuses, Amazon continuera en revanche de passer par des livreurs traditionnels et les services postaux. Du moins, jusqu'à ce que les drones capables de soulever des charges plus lourdes se démocratisent.

L'ère des drones n'en est qu'à ses balbutiements. De nombreux défis sur le plan technique doivent encore être relevés, sans parler de la nécessaire évolution de la législation. La sécurité des piétons devra évidemment être maximale afin de les protéger en cas de décrochage de l'appareil (une panne, par exemple), de collision avec un autre drone, de piratage ou de tout autre évènement à risque.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.