Comme à son habitude, l'autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a publié ce jeudi les dernières statistiques trimestrielles rendant compte du déploiement du très haut débit en France. Celui-ci continue de progresser, quel que soit le critère observé, qu'il s'agisse de la fibre optique de bout en bout ou des autres technologies d'accès à Internet comme le VDSL2.
Concernant la fibre optique de bout en bout, le nombre d'abonnements a légèrement augmenté (pratiquement 12 % de hausse) entre les mois de juillet et septembre 2014, si on le compare avec les indicateurs précédents, Le gendarme des télécoms note en effet qu'il recensait 800 000 abonnements au 30 septembre, contre 715 000 trois mois plus tôt.
Plus généralement, il y a en France 2,5 millions d'abonnements au très haut débit. L'ARCEP précise que 145 000 nouveaux clients ont été recensés au cours du troisième trimestre 2014 (635 000 sur l'année, soit une hausse de 34 %). Mais l'écart avec le nombre de logements éligibles au très haut débit demeure très important. Ces derniers sont 11,8 millions, dont 3;6 millions pour la fibre optique (FTTH).
Il n'y a pas de consensus international sur le seuil qui sépare les connexions à haut débit de celles à très haut débit, du fait des situations très diverses rencontrées par les pays. Cependant, l'ARCEP a choisi d'adopter la barre des 30 Mbit/s comme ligne de séparation. Celle-ci a été fixée par la Commission européenne, dans le cadre de son agenda pour l'Europe à l'horizon 2020.
On remarquera au passage que le seuil désormais suivi par l'ARCEP est moins ambitieux que celui qui était en vigueur autrefois. Dans un document de l'ARCEP daté de 2010, l'on pouvait lire que les offres très haut débit sont celles qui incluent "un service d’accès à Internet avec un débit crête descendant supérieur à 50 Mbit/s et un débit crête remontant supérieur à 5 Mbit/s".
Mais ça, c'était avant.
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