C’est une étape capitale pour les voitures autonomes de Google. Depuis cette semaine, l’entreprise américaine a l’autorisation de faire circuler une petite flotte de véhicules sur la voie publique, afin de vérifier le comportement de son programme dans des conditions réelles de circulation. Ces tests se font avec la voiture conçue par Google et dont la présentation a eu lieu à la fin 2014.
Google avait déjà obtenu le droit de circuler sur la voie publique avec des véhicules sans conducteur mais il ne s’agissait pas des mêmes automobiles. Auparavant, la firme de Mountain View utilisait en effet des modèles commerciaux (Toyota Prius, Lexus, Audi TT) sur lesquels elle avait installé tous les capteurs nécessaires et le système de bord pour que les autos puissent se déplacer sans l’aide du conducteur.
Sécurité oblige, Google a dû se plier à diverses règles avant de se lancer sur les routes de Californie. Ainsi, la vitesse maximale des voitures est plafonnée à 40 km/h afin de limiter l’importance des dégâts en cas d’accident.
De plus, un conducteur doit toujours se trouver à bord au moment des tests afin de pouvoir reprendre la main en cas de nécessité. Par conséquent, malgré leur caractère autonome, les voitures actuellement utilisées sont équipées des mécanismes de contrôle habituels : volant et pédales. Les autorités californiennes les exigeaient pour donner leur feu vert.
Lors du salon de l’automobile à Détroit eu début d’année, Google a fait savoir qu’il aimerait voir un débouché commercial pour ses voitures autonomes d’ici cinq ans. L’objectif, réaffirmé lors d’une conférence TED à Vancouver, ne semble peut-être pas si illusoire : jusqu’à présent, l’algorithme de pilotage automatisé n’a jamais fait défaut. Les humains, en revanche, sont à l’origine de quelques accrochages.
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