C'est un fait : il va y avoir de plus en plus de drones en circulation dans les années à venir, à mesure que les usages – déjà variés – vont se démocratiser. Car ce ne sont pas les idées qui manquent : livraison de marchandises, inspection de certains lieux, loisirs, prise de vues, distribution du courrier, mission de police, opération de secours (pour apporter un défibrillateur ou une bouée de sauvetage), etc.
Avec la multiplication des drones dans le ciel se pose la question du contrôle aérien. En effet, comment assurer une circulation fluide tout en évitant les collisions (et le risque de voir l'un de ces engins heurter un passant au sol) alors qu'ils seront généralement amenés à évoluer dans les mêmes zones urbaines, là où l'essentiel de la population se concentre ?
Cette problématique n'a pas échappé à la NASA, puisque l'agence spatiale américaine travaille depuis bientôt un an sur un contrôle aérien automatisé des drones. L'idée est de confier à des algorithmes le soin de vérifier la trajectoire des drones afin qu'ils ne se percutent pas par inadvertance. Et manifestement, les recherches de la NASA intéressent les entreprises, dont celles ayant des ambitions dans ce secteur.
Bloomberg signale que des accords ont été signés entre la NASA et plusieurs sociétés, dont Google (qui a dévoilé le projet Wing), Amazon (qui s'est illustré avec le service Prime Air), Verizon (une entreprise spécialisée dans les télécommunications) et Harris Corporation (idem, mais le secteur de la défense). Au total, la NASA a tissé des partenariats avec 14 firmes.
De façon plus générale, ce sont près de 100 entreprises et universités qui ont fait part de leur intérêt pour le projet conduit par la NASA, sans toutefois avoir conclu (pour l'instant) un quelconque accord avec elle.
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