Alors que la France s’interroge sur la nécessité de bannir les jeux-vidéos très violents , une nouvelle étude invalide le lien entre jeux vidéos et actes de « barbarie ». Après les travaux de Christopher Ferguson, c’est au tour de la sociologue Karen Sternheimer d’aller dans le même sens. Selon elle, montrer du doigt les jeux vidéos concernant la violence juvénile empêcherait de prendre en compte d’autres facteurs importants.

Son article « Do Video Games Kill ? », qui devrait apparaître prochainement dans la revue Contexts, s’appuie sur une analyse de journaux et des stastistiques du FBI, qui ont montré une baisse des homicides juvéniles de 77 pourcents depuis une dizaine d’année. C’est-à-dire depuis les premiers doom-like sans cesse incriminés. « Si nous voulons comprendre pourquoi les jeunes commettent des homicides, nous devons regarder au delà des jeux auxquels ils s’adonnent… (ou) les plus grosses pièces du puzzle nous manqueront » martèle la sociologue, tout en pointant du doigt les violences communautaires et familiales, l’aliénation des banlieues, la baisse d’engagement des parents, et quelques autres facteurs possibles.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.