Marché de la musique enregistrée en France les 9 premiers mois de l’année 2007 (source : SNEP)
Part du marché | Chiffre d’affaires |
Evolution (/2006) |
|
Ventes physiques (CD, DVD) | 92 % | 409,3 M € | – 22,2 % |
Numérique : | 8 % | 34,6 M € | +8,1 % |
téléchargement internet | 42 % | 14,4 M € | + 23,6 % |
Mobile : | 54 % | 19 M € | ~ |
Sonneries | 77 % | 14,7 M € | – 12,5 % |
Titres musicaux (téléch.) | 23 % | 4,3 M € | + 205 % |
Streaming et abonnements | 4 % | 1,2 M € | n/c |
Ainsi, alors que le marché du disque physique continue de s’écraser à vitesse rapide, le marché du numérique a toutes les peines à décoller. Pire, sa croissance se tasse d’année en année, comme nous le montre ce graphique que nous avons réalisé à partir des données fournies par le SNEP pour chaque premier semestre depuis 2004 :
Le chiffre d’affaires du numérique, qui part de très bas, ne progresse cette année que de moins de 10 %, et sa part sur le marché musical global reste également sous la barre du dixième. Aux Etats-Unis, selon les chiffres fournis par l’IFPI, c’est déjà 29 % du marché qui est représenté par le numérique ! Un effet positif des plaintes déposées en masse par la RIAA ?
Peut-être, mais probablement pas. Le marché y baisse aussi à grande vitesse (- 11 % sur le premier semestre), et surtout l’Allemagne,qui connaît aussi une politique répressive très importante avec plus de 40.000 plaintes, est au même niveau que la France : 7 % de revenus numériques.
La seule vraie fracture entre le marché numérique américain et le marché numérique européen semble relever du dynamisme des services numériques eux-mêmes, boostés aux USA par la percée de eMusic (deuxième boutique de musique en ligne américaine, qui rejette les DRM), le développement de services d’abonnement comme Rhapsody ou Napster, la force de portails comme ceux de Yahoo ou AOL, ou l’exploitation des réseaux sociaux avec des services comme ceux de Snocap, basés sur MySpace. C’est aussi la nation d’Apple et de son iPod, leader incontesté du marché de la musique en ligne.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !