Bien sûr, il n’y a aucun rapport direct entre la loi sur le droit d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information (DADVSI), adoptée en 2006, et les élections municipales qui viennent de s’achever en 2008. Reste qu’on ne peut s’empêcher de remarquer ce qui ressemble à une malédiction de la loi DADVSI, puisque tous les acteurs qui ont participé activement à l’adoption de cette loi anti-piratage et à l’enterrement de la licence globale ont été battus aux élections :
Renaud Donnedieu de Vabres (UMP), le ministre de la Culture qui avait défendu le projet de loi DADVSI au Parlement, a été balayé à Tours par le maire socialiste sortant Jean Germain. Il avait déjà perdu les élections législatives.
Christian Vanneste (CNI), qui avait été le rapporteur à l’Assemblée nationale du projet de loi DADVSI et le grand soutien de Donndieu de Vabres, a été battu à Tourcoing par le socialiste Michel-François Delannoy.
Michel Thiollière (UMP), qui avait été le rapporteur au Sénat du projet de loi DADVSI, et qui était le maire sortant à Saint-Etienne, a perdu la mairie au profit du socialiste Maurice Vincent.
Anne Hidalgo (PS), la secrétaire à la culture du PS qui avait réuni en coulisse les acteurs de la filière culturelle pour mener une fronde interne au parti socialiste contre la licence globale, a été battue dans le 15ème arrondissement de Paris par l’UMP Philippe Goujon.
Et attention, la malédiction de la loi Hadopi commence déjà. L’actuelle ministre de la Culture Christine Albanel, qui était n°2 sur la liste Roger dans le IVème arrondissement de Paris, a été battue.
On serait eux, on arrêterait immédiatement de s’attaquer au Peer-to-Peer.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !