C’est l’éternelle course du chat et de la souris, et à la fin, c’est toujours la souris qui finit par se faire manger. Dans une tentative désespérée d’interdire aux internautes de télécharger la musique qu’ils peuvent écouter (et donc enregistrer) sur leurs haut-parleurs, Deezer a une nouvelle fois modifié la façon dont il envoie ses fichiers MP3 aux navigateurs internet. Le service de streaming de musique illimité y est obligé contractuellement par les ayants droit, qui exigent pour maintenir le service en vie qu’il fasse tout son possible pour bloquer les téléchargements.

Cette fois, Deezer utilise une méthode de protection « par blocs », qui consiste à diviser le fichier MP3 en plusieurs morceaux, qui sont rassemblés par l’application en Flash. Chacun des morceaux étant protégé par son propre DRM.

Mais une nouvelle fois, le verrou n’a pas tenu. Nos confrères de 01Net affirment avoir reçu d’un internaute français un programme réalisé comme « proof of concept », destiné à prouver que la nouvelle protection de Deezer peut être contournée. L’application pèserait 75 Ko, et permet de reconstituer le fichier MP3 en un seul bloc, qui peut être réutilisé sur n’importe quel lecteur et baladeur MP3.

Le programme ne semble pas avoir été rendu public par son auteur, un certain « M. SmithX ».

Rappelons que la loi prévoit que l’on ne peut pas interdire « les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste« . Mais qu’elle prévoit également l’interdiction faite aux consommateurs de contourner « les mesures techniques efficaces destinées à empêcher l’utilisation non autorisée d’une œuvre« . Un casse-tête insolvable.

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