C’est l’éternelle course du chat et de la souris, et à la fin, c’est toujours la souris qui finit par se faire manger. Dans une tentative désespérée d’interdire aux internautes de télécharger la musique qu’ils peuvent écouter (et donc enregistrer) sur leurs haut-parleurs, Deezer a une nouvelle fois modifié la façon dont il envoie ses fichiers MP3 aux navigateurs internet. Le service de streaming de musique illimité y est obligé contractuellement par les ayants droit, qui exigent pour maintenir le service en vie qu’il fasse tout son possible pour bloquer les téléchargements.
Cette fois, Deezer utilise une méthode de protection « par blocs », qui consiste à diviser le fichier MP3 en plusieurs morceaux, qui sont rassemblés par l’application en Flash. Chacun des morceaux étant protégé par son propre DRM.
Mais une nouvelle fois, le verrou n’a pas tenu. Nos confrères de 01Net affirment avoir reçu d’un internaute français un programme réalisé comme « proof of concept », destiné à prouver que la nouvelle protection de Deezer peut être contournée. L’application pèserait 75 Ko, et permet de reconstituer le fichier MP3 en un seul bloc, qui peut être réutilisé sur n’importe quel lecteur et baladeur MP3.
Le programme ne semble pas avoir été rendu public par son auteur, un certain « M. SmithX ».
Rappelons que la loi prévoit que l’on ne peut pas interdire « les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste« . Mais qu’elle prévoit également l’interdiction faite aux consommateurs de contourner « les mesures techniques efficaces destinées à empêcher l’utilisation non autorisée d’une œuvre« . Un casse-tête insolvable.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !