Il y a un an, Electronic Arts lançait dans une assez grande discrétion la bêta de The Sims On Stage, une communauté en ligne où les internautes peuvent partager leurs talents artistiques divers et variés à travers la chanson, la poésie ou le théâtre, grâce à leurs micros et webcams. Ce genre de sites, comme les émissions de télévision populaires comme La Nouvelle Star ou N’oubliez pas les paroles ont l’avantage de nous rappeler qu’au delà de la poignée d’artistes-interprètes qui signent des pétitions dictées par leur maison de disques, existent des milliers d’amateurs qui chantent aussi au moins aussi bien que les « artistes » de profession, et que l’art musical ne disparaîtra pas sous les cendres du droit d’auteur, si un tel autodafé devait un jour avoir lieu à force d’allumer des braises.

Mais ces sites et ces émissions reposent encore en très grande partie sur le catalogue des majors de l’industrie du disque, qui limitent drastiquement leur exploitation. Assez curieusement, EA vient ainsi de prévenir les utilisateurs de The Sims On Stage qu’il ne sera plus possible d’enregistrer certaines chansons en karaoké avec la webcam activée, « à cause d’un développement récent de nos licences de chansons« . Pour une raison qui nous échappe, l’enregistrement audio reste possible, mais pas la vidéo. C’est dire si les droits sont charcutés et négociés avec une extrême étroitesse.

Plutôt de que renégocier les licences, à un tarif sans aucun doute supérieur, l’éditeur américain a donc préféré couper purement et simplement la fonctionnalité, et supprimer les vidéos qui avaient été enregistrées, remplacées par des slideshow. C’est ça, le progrès selon l’industrie du disque.

Heureusement, ils n’ont pas encore trouvé le moyen de vous interdire de chanter sous la douche.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !