La Nouvelle Zélande a fait marche arrière, et la France est un de plus en plus isolée. Quelques semaines après la Grande-Bretagne, le premier ministre néozélandais John Key a annoncé aujourd’hui que la section 92A de la loi sur le droit d’auteur qui prévoyait la suspension de l’abonnement à Internet en cas de piratage est suspendue. Une victoire aussi importante qu’inattendue pour les opposants à la riposte graduée.
John Key donne aux industries culturelles et aux industries des télécoms jusqu’au 27 mars pour se mettre d’accord sur un code de bonnes pratiques. Celui proposé par les opérateurs, très restrictif, semble faire blocage. En cas de désaccord sur une version finale, la riposte graduée sera purement et simplement abandonnée, a prévenu le premier ministre de Nouvelle Zélande.
Et quand bien même la loi serait adoptée, elle sera révisée au bout de 6 mois si les résultats ne sont pas conformes aux attentes.
« De toute évidence notre préférence est que les parties se mettent d’accord entre elles et nous espérons que la loi fonctionnera correctement« , a voulu tempéré M. Key.
La mise en œuvre de la section 92A a provoqué de vives réactions en Nouvelle Zélande, où de nombreux sites internet se sont habillés de noir la semaine dernière en signe de protection, à l’initiative de la Creative Freedom Foundation.
« Ca montre comme les mouvements et les efforts modernes en ligne peuvent déboucher sur un changement dans le monde réel« , s’est félicitée l’organisation.
De quoi encourager les internautes français à poursuivre le mouvement.
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