Digital Music News révèle que la RIAA, le lobby américain du disque, « a réduit une partie importante de son personnel ». Le site avance le chiffre d’une trentaine d’employés dans différentes unités anti-piratage locales, ce que n’a pas confirmé la RIAA. « Je ne peux pas confirmer le nombre, mais je peux confirmer qu’il y a eu des licenciements« , a toutefois concédé une porte-parole du lobby basé à Washington.
« Comme vous pouvez l’imaginez, la communauté musicale n’est pas immunisée contre l’impact de ces périodes économiques dures« , a simplement commenté Cara Duckworth, la représentante de l’organisation.
Selon des estimations communiquées par le patron de la Fédération Internationale de l’Industrie Phonographique (IFPI) John Kennedy lors de son audition au procès de The Pirate Bay, les maisons de disques investissent environ 85 millions d’euros chaque année pour lutter contre le piratage. Mécontent des résultats, le fonds d’investissement Terra Firma qui a racheté EMI avait menacé de couper les vivres en 2007. La menace est peut-être devenue réalité lors du renouvellement des adhésions en début d’année.
Selon des chiffres publiés jeudi par le département du Travail américain, le nombre de demandes hebdomadaires d’indemnité chômage aux Etats-Unis a atteint son record historique depuis octobre 1982, avec 667.000 inscrits la semaine du 21 février.
Mais si les ventes de disques baissent ces prochains moins, ce sera toutefois uniquement la faute au piratage. C’est encore John Kennedy qui l’a dit pendant le procès. Ou qui prêchait pour un retour des vivres ?
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !