L’activité de la riposte graduée remonte. Après un mois d’août relativement calme, la Hadopi retrouve sa vitesse de croisière.

Malgré les cahots internes, la haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) continue inlassablement d’envoyer des mises en garde par courrier aux internautes qui fréquentent les réseaux P2P pour s’échanger des œuvres culturelles sans autorisation. Et après un bref relâchement au mois d’août, l’institution voit son activité reprendre du poil de la bête.

Les principaux indicateurs (.pdf) communiqués par la Hadopi pour la riposte graduée en septembre indiquent en effet une remontée notable du nombre d’avertissements envoyés aux titulaires d’une connexion Internet : les alertes envoyées par e-mail passent ainsi de 210 000 à 231 000, tandis que les lettres recommandées progressent de 8000 à 10 508. Quant au dernier échelon, il passe de 0 à 63.

Un rattrapage manifeste du mois d’août

La valeur relativement élevée du nombre de délibérations en transmission pour septembre par rapport aux autres périodes s’apparente à un effort de rattrapage après un mois d’août sans activité de la commission de protection des droits (CPD). Or si l’on prend en compte août, cela représente finalement un peu plus de 31 transmissions par mois ; ce qui est beaucoup plus conforme avec l’activité de la CPD au cours de la dernière année.

En septembre, la Hadopi a organisé un point presse pour faire le bilan de son activité après cinq ans d’existence. Par ailleurs, au début du mois d’octobre, l’institution a également bénéficié d’une légère allonge de budget. Elle disposera de 8,5 millions d’euros pour 2016 pour accomplir toutes ses missions. C’est toutefois nettement moins que les fonds qui étaient mis à sa disposition les années précédentes.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.