Fraîchement nommé l’hiver dernier à la tête du régulateur des télécoms, le spécialiste des questions militaires Jean-Claude Mallet a annoncé ce mercredi sa démission. Il ne s’agit cependant pas d’une démission politique, mais il démissionne pour des raisons d’ordre personnelles et médicales, assure-t-il.
« Pour des raisons qui sont strictement personnelles et de santé, j’ai demandé au Président de la République de bien vouloir accepter ma démission des fonctions de Président de l’Autorité« , explique ainsi Jean-Claude Mallet dans un court communiqué publié sur le site de l’ARCEP. « Toutes les dispositions ont été prises pour que la continuité du fonctionnement de l’Autorité soit assurée« .
Alors que son prédécesseur Paul Champsaur était un économiste issu de l’Ecole Polytechnique, spécialisé dans le financement des réseaux de distribution et de communication, mais opposé à la loi Création et Internet, Jean-Claude Mallet (53 ans) est ancien secrétaire général de la Défense nationale. Il avait présidé l’an dernier la commission du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Pour Nicolas Sarkozy, il était celui qui devrait permettre de « civiliser l’Internet« .
Depuis son arrivée, M. Mallet a dû faire le silence sur la loi Création et Internet alors que ses interlocuteurs FAI le pressaient de prendre publiquement position contre la suspension de l’accès à Internet, et se taire également sur la loi audiovisuel qui a créé la taxation des FAI au profit des chaînes de télévision publiques. Son successeur, qui n’est pas encore désigné, devra traiter des sujets chauds dans les prochains jours, notamment l’octroi des lots de la quatrième licence 3G… piloté en sous-main par l’Elysée.
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