La ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Pécresse, le secrétaire d’Etat chargé de l’industrie et de la consommation Luc Chatel, et la secrétaire d’Etat à l’économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet ont lancé mercredi une consultation publique sur « l’internet du Futur« . Ils veulent « recueillir l’avis de l’ensemble des acteurs concernés par ce thème : universitaires, chercheurs, grandes entreprises, PME, société civile…« .
Alors qu’Eric Besson avait rendu l’an dernier un Plan Numérique 2012 déjà tombé dans les oubliettes, cette consultation doit permettre de « positionner favorablement la France dans le développement de l’Internet du Futur, et favoriser ainsi les retombées économiques et industrielles pour notre pays« .
Le gouvernement a déjà fixé le cap de cette consultation : « permettre une meilleure prise en compte de la sécurité et de la qualité de service et permettre le développement de nouveaux usages (comme la mobilité ou l’interconnexion avec le monde physique avec la montée en puissance de l’Internet des Objets)« .
Point positif et très rassurant, s’il ne reste pas qu’une déclaration d’intention, le gouvernement précise que « ces évolutions devront aussi préserver les principes fondamentaux de neutralité, d’ouverture et d’interopérabilité qui ont permis à Internet de devenir le principal réseau d’échange d’information« . Etrange de la part d’un gouvernement qui a fait pression au niveau européen pour que ces principes ne soient pas imposés dans le Paquet Télécom.
Cette consultation s’inscrit dans le prolongement d’un groupe de réflexion constitué en 2007, qu’avaient co-présidé l’INRIA et l’Institut Télécom. Composé de chercheurs, d’experts internationaux, de PME et d’industriels, il avait rendu un rapport en juin 2008.
Ouverte à tous jusqu’au 13 juillet 2009, la consultation porte notamment sur « l’identification des thématiques liées au concept d’Internet du Futur (technologies du » coeur de réseau « , réseaux d’accès, réseaux spontanés, Internet des objets, contenus, usages et services…), l’organisation de la recherche en France dans ce domaine, la coordination des plateformes d’expérimentation, l’organisation des pôles de compétitivité TICs sur cette thématique, la normalisation, les actions à mettre en œuvre pour préparer l’industrie française à ces changements importants….« .
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