La menace de payer une amende dont le montant maximal peut atteindre 27 500 euros a fait son effet. En l’espace d’une journée, le site de l’administration de l’aviation civile aux États-Unis a reçu un pic de fréquentation inhabituel, causé par de nombreux Américains soucieux de procéder sans tarder à l’immatriculation de leur drone.
Depuis le début de la semaine, plus de 45 000 immatriculations ont été recensés. Dans la majorité des cas, l’inscription s’est déroulée sans aucun souci. Mais dans un communiqué, l’agence fait remarquer qu’un petit nombre de visiteurs a été confronté à des problèmes lors de leur inscription. Or avec Noël, cet incident risque de se répéter.
L’agence de l’aviation civile se prépare en prévision de Noël.
Les drones seront en effet l’une des grandes tendances outre-Atlantique pour les fêtes de fin d’année. L’administration de l’aviation civile l’a bien vu : si son site a rencontré quelques soucis avec quelques dizaines de milliers d’inscriptions, qu’est-ce que cela va donner avec plusieurs centaines de milliers d’immatriculations ?
L’agence a donc provisoirement suspendu l’espace dédié aux opérateurs de drones afin de procéder à une mise à niveau lui permettant d’encaisser un nombre plus importants de visiteurs. Et des visiteurs, il devrait y en avoir beaucoup : le secteur des drones prévoit de vendre jusqu’à 400 000 exemplaires au cours de Noël.
Quels sont les drones concernés par l’immatriculation ? Tous ceux dont le poids se situe entre 0,55 pound (soit 249 g) et 55 pounds (24 kg). La date limite est fixée au 19 février. Au-delà, les opérateurs risquent une amende de 27 500 euros au maximum s’ils se font prendre. L’inscription elle-même est facturée quelques euros.
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