Après les Google Car, la firme américaine déploie des Google Bike pour parcourir les endroits inaccessibles aux voitures. Parmi les premières villes visitées figurent Paris, Lille et Honfleur. Toutefois, la CNIL veille au grain en rappelant la nécessité de bien flouter le visage des personnes apparaissant sur les photographies.

Si les fameuses voitures de Google Street View ont accompli le plus gros du travail en parcourant en long, en large et en travers les grandes villes françaises inscrites dans le programme de navigation virtuelle, certains lieux ne sont tout simplement pas accessibles aux automobiles. Pour obtenir des données complètes, Google est donc obligé de passer par des moyens de locomotion plus adaptés, comme les vélos. D’ores et déjà, les parisiens, les lillois et les honfleurais peuvent apercevoir les premières bicyclettes circuler dans certaines ruelles et rues piétonnes.

La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés a publié un communiqué sur le sujet, rappelant à tous qu’elle reste vigilante sur le sujet. En effet, ce type de photographie nécessite un floutage permanent des plaques d’immatriculation et des visages. Or, malgré l’amélioration du dispositif en 2008, la CNIL rappelle qu’elle reçoit toujours des plaintes tenant à la vie privée des personnes. Et avec le déploiement des bicyclettes Google Street View, le problème pourrait aller en s’aggravant.

L’organisme souligne toutefois les progrès accomplis par Google pour respecter au mieux la confidentialité des individus. En plus de préciser dans quelles conditions ont été prises les photos, Google prévient systématiquement l’office de tourisme de chaque ville visitée et met à disposition une rubrique « Signaler un problème » sur le site du service. Mais le système montre malgré tout ses limites, puisque le floutage concerne parfois des portions de l’image qui n’ont aucune raison apparente d’être masquées.

Un seul regret néanmoins, le groupe européen des autorités de protection des données avait demandé à Google de ne plus conserver indéfiniment les images brutes recueillies via Google Street View. L’entreprise américaine s’y était engagée en juin 2009, sans pour autant poser de calendrier précis.

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