La justice turque a condamné un pirate à 334 ans de prison, pour avoir participé activement à des opérations de phishing visant à dérober des identifiants bancaires pour les revendre sur le marché noir.

C’est la peine la plus lourde jamais prononcée dans le monde contre un pirate, et elle revient à le condamner à passer sa vie en prison. À 26 ans, le hacker turc Onur Kopçak a été condamné à passer 334 ans derrière les barreaux, du fait de l’absence en Turquie d’un mécanisme de confusion des peines comme peut le connaître le droit pénal français.

Le jeune homme avait été condamné une première fois en 2013 à 199 ans de prison, 7 mois et 10 jours (c’est précis) pour avoir volé des numéros de cartes de crédit avec 11 complices et avoir cherché à les revendre à d’autres cyberdélinquants sur Internet. Le pirate avec conçu des sites de phishing qui permettaient de flouer les clients des banques pour qu’ils saisissent leurs identifiants bancaires en se croyant sur leur site de leur institution bancaire, alors que les identifiants étaient envoyés aux pirates.

kpacak

La première peine prononcée à la demande de 43 banques a été complétée par de nouvelles condamnations réclamées par 11 autres clients fraudés, ce qui a porté la peine à 334 années de prison. Il a été condamné pour usurpation d’identité, contrefaçon de site web, fraude à l’accès à un système d’information, et fraude au paiement électronique.

Selon la télévision turque Haber7, Onur Kopçak aurait décidé de ne pas faire appel du jugement, non pas parce qu’il l’estime légitime, mais parce qu’il trouve la peine tellement grotesque et ridicule qu’il estime que seule une modification législative pourrait éviter d’additionner ainsi les condamnations pour des faits similaires.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.