Invité ce matin aux 4 vérités sur France 2, le président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale Jean-François Copé est revenu sur la vidéo où on le voit, avec Brice Hortefeux, plaisanter de manière douteuse des origines arabes d’un militant UMP d’Auvergne. La meilleure défense étant l’attaque, le député a choisi la même cible que l’Elysée et une partie du gouvernement : Internet.
« On a dit beaucoup de choses sur Brice Hortefeux (…), et du coup on a oublié de dire autre chose sur quelque chose qui pourtant me paraît essentiel aussi, Internet« , attaquait ce matin Jean-François Copé. « A un moment ou un autre il faudra qu’on assume un débat public sur Internet et la liberté », a-t-il plaidé. « Nous qui sommes si attachés à réguler tant de choses, à essayer d’organiser pour que les uns et les autres puissent vivre dans une démocratie où chacun est entendu et respecté, cet immense espace qu’est internet dans lequel on peut finalement diffuser n’importe quelle image, la tronquer dans tous les sens… Je vous avoue que j’ai pensé à ceux qui font votre métier, ceux qui sont preneur de son, cameraman, reporter… qui font des vrais reportages… Là, on a été sur autre chose« .
Sans doute Jean-François Copé ne savait-il pas que les images ont été tournées « par de vrais reporters » de la chaîne Public Sénat, que l’on ne peut pas suspecter de faire du travail pour le tout à l’égoût de la démocratie. Et quand bien même ces images auraient été tournées par un internaute de passage, elles n’en auraient pas été moins légitimes, puisque les propos étaient tenus publiquement, aux université d’été de l’UMP.
Si vous voulez un aperçu de ce que pourra être un débat sur « Internet et la liberté » sous la présidence de Nicolas Sarkozy, nous vous invitons à lire ou à relire notre décryptage publié en mai dernier.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.