C’est une évolution qui a presque éclipsé toutes les annonces de Microsoft sur l’intelligence artificielle dans Windows 11. L’entreprise va intégrer un outil dans son système d’exploitation (et vraisemblablement dans les suivants) qui l’autorisera à gérer les fichiers compressés avec le format « RAR ». En sommet, plus besoin d’un logiciel dédié comme WinRAR.
Comme WinRAR n’existe que sur les environnements Windows (c’est pour ça que le logiciel s’appelle ainsi), l’horizon du logiciel apparaît fortement en péril. Certes, le programme a d’autres fonctionnalités à mettre en avant, mais qui sont bien secondaires avec son objectif premier : compresser et décompresser des fichiers et des dossiers avec l’algorithme RAR.
Le sombre destin de WinRAR
Si WinRAR a encore de l’intérêt pour les autres systèmes d’exploitation Windows, qui ne gèrent pas nativement le RAR, son destin est désormais bien sombre. Dans sa (probable) chute, on peut également s’attendre à ce que le logiciel emporte avec lui certains mèmes — car le logiciel était aussi l’objet de plusieurs plaisanteries sur le net.
Le modèle économique de WinRAR implique en effet une période d’essai limitée à 40 jours, durant laquelle le logiciel peut être utilisé librement. Lorsque la date limite survient, l’entreprise demande l’achat d’une licence payante (30 euros, sans la TVA, par utilisateur). Sauf que cette échéance n’a jamais été un obstacle infranchissable ; dans les faits, on pouvait continuer à se servir de WinRAR.
Le crépuscule qui attend WinRAR va peut-être frapper aussi les mèmes WinRAR, même si on pourra encore les retrouver en ligne dans les années à venir. L’occasion, dès lors, de s’en remémorer quelques-uns. Évidemment, beaucoup taquinent WinRAR au sujet de son système de licence, et du mystère sur la façon dont la société parvient à vivre de son activité.
En voilà onze, comme Windows 11, le fossoyeur de WinRAR.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.