Le magazine Ecotidien du portail Yahoo! France s’intéresse cette semaine au coût de mise en œuvre de la loi Hadopi. Elle se base principalement sur les conclusions de Nicolas Vanbremeersch, PDG de l’agence de conseil Spintank, et celles de l’économiste Mathieu Perona (d’autres interviews ont toutefois été conduites pour les besoins de l’enquête puisque notamment l’auteur de ces lignes a été consulté par téléphone par le journaliste Cyril Lefèvre). Conclusion de Nicolas Vanbremeersch, qui chiffre à 30 millions d’euros le fonctionnement de l’Hadopi et doute du retour sur investissement fiscal : « autant embaucher des gens à creuser et reboucher des trous« .
Rappelons que le budget 2009 du ministère de la Culture prévoyait 6,7 millions d’euros pour le fonctionnement de l’Hadopi, sans compter les frais d’identification des abonnés et d’adaptation des infrastructures par les FAI. Le gouvernement assure que les négociations sont toujours en cours sur ces deux points, alors qu’elles auraient été engagées il y a environ deux ans.
Dans nos 10 bonnes raisons de dire non à la loi Hadopi, nous avions calculé en juin 2008 qu’il faudrait un budget de 31 millions d’euros pour la simple identification des adresses IP des 10.000 internautes avertis chaque jour par l’Hadopi, et qu’il faudrait pour équilibrer le budget de l’Etat que les Français achètent 194 millions de titres supplémentaires par an – et pas sur iTunes où la TVA va dans les caisses du Luxembourg. Au premier semestre 2009, en intégrant iTunes qui représente l’essentiel du marché, les maisons de disques ont réalisé un chiffre d’affaires de seulement 37,6 millions d’euros sur le numérique. C’est dire si la loi Hadopi devra être efficace pour justifier la dépense au budget de l’E
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !