Le Pakistan a ordonné aux FAI de bloquer l’accès à 430 000 sites jugés pornographiques ou « cochons ».

On n’imaginait pas qu’il y avait autant de sites à faire concurrence à Youporn, Pornhub ou Xhamster. Mais la liste des sites sur lesquelles hommes et femmes se dévoilent et se montrent dans leur plus crue intimité est visiblement longue, très longue. L’Express Tribune rapporte en effet que l’Autorité de Télécommunication du Pakistan (PTA) a établi une liste de 429 343 noms de domaine associés à des contenus jugés pornographiques, que les FAI ont l’obligation de bloquer.

De quoi ridiculiser le chiffre de 283 sites bloqués en France, annoncé cette semaine par Bernard Cazeneuve.

Le journal pakistanais indique que la liste concerne des « sites avec du contenu cochon et pornographique », et que l’ordre a été adressé le 12 janvier 2016 aux opérateurs du pays conformément à une décision récente de la Cour Suprême du Pakistan. Celle-ci avait estimé que le régulateur devait « prendre des mesures pour quantifier le phénomène infâme de l’obscénité et de la pornographie qui a un rôle imminent pour corrompre et vicier la jeunesse du Pakistan ».

50 millions de sites bloqués ?

Selon l’Express Tribune, l’ordonnance demanderait aussi de lutter contre les mesures qui permettent de contourner le blocage des sites internet, ce qui peut présager d’un éventuel blocage des VPN.

En 2012, les autorités du Pakistan avaient lancé un appel d’offres pour un système capable de bloquer l’accès à 50 millions de sites par DPI, à partir de points de connexion établis à Karachi, Lahore et Islamabad. Il était expliqué que la liste noire des sites pornographiques, blasphématoires ou mettant en jeu la sécurité nationale serait « régulièrement mise à jour à travers un abonnement à une société internationale réputée qui maintient et met à jour de telles bases de données ».

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !