Facebook est désormais impliqué dans plus d’un divorce sur cinq au Royaume-Uni. C’est le résultat d’une enquête d’un cabinet d’avocats spécialisé dans ce domaine. Parmi les griefs invoqués dans ces affaires, on retrouve la publication de messages plus ou moins tendancieux, mais également des sollicitations trops fréquentes via le réseau social.

Avec plus de 350 millions de membres à travers le monde, Facebook est désormais un vrai microcosme de la société. Chacun peut renseigner sur son profil de nombreuses informations, allant de l’état civil à la formation scolaire, en passant par les coordonnées, l’emploi ou encore la situation amoureuse. Et justement, ce dernier point commence à prendre une importance cruciale chez les membres du site communautaire.

On savait déjà que les couples aimaient se rendre sur Facebook après l’amour. Mais on savait moins que le réseau social était désormais responsable d’un divorce sur cinq au Royaume-Uni. Car si Facebook a beau être idéal pour retrouver des amis en ligne, certains membres n’hésitent pas à se servir de cet espace comme d’un Meetic gratuit. Et forcément, il n’est jamais très apprécié de voir le mur (le fil de publication d’un profil) de son ou sa partenaire être envahi de messages plus ou moins grivois.

Selon un cabinet d’avocat, plus de 20 % des nouvelles demandes de divorce font directement référence à Facebook. Mark Keenan, le directeur de Divorce-Online, estime que « la principale raison invoquée est la discussion un peu trop intime avec d’autres individus« , activité plutôt mal perçue lorsqu’on est en couple. « J’avais entendu parler que beaucoup de gens avaient trouvé des choses sur leur partenaire et j’ai décidé de voir l’importance de ce phénomène. J’ai vraiment été surpris de voir que 20 % des demandes de divorce mentionnent Facebook » a-t-il déclaré au Telegraph.

Si la société n’a pas détaillé la façon dont les preuves sont accumulées (bien que la connexion illicite sur le profil de l’autre soit l’hypothèse la plus vraisemblable), elle explique que « les e-mails et les messages publiés sur Facebook » sont les principaux griefs retenus. Moralité, les mariés vont devoir être encore plus prudents sur leur « vie privée », même lorsqu’il s’agit de leurs proches. Un comble !

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