C’est demain qu’aura donc lieu le premier tour des élections régionales, avec en ligne de mire le renouvellement des 26 conseils régionaux de métropole et d’outre-mer. Si de nombreux sujets se sont invités dans les débats politiques, certaines organisations se sont focalisées sur des problématiques bien spécifiques. C’est par exemple le cas du chapitre Creative Commons France qui a adressé un questionnaire aux politiques en course dans cette campagne.

La question posée était alors très simple : êtes-vous favorable à l’ouverture, l’accessibilité et la réutilisation légale des données publiques (allant des publications officielles aux résultats statistiques, sans oublier des études juridiques et certains contenus multimédias) ? Et le chapitre français des Creative Commons de rappeler que ce mouvement est global, en citant les initiatives australienne (projet Mash Up) et britannique (projet Data.gov.uk). Sans oublier les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et même Londres.

À l’heure du tout numérique, l’enjeu était donc de savoir si la classe politique soutient la mise en ligne gratuite de ces différentes données, et si celles-ci sont librement consultables et modifiables par tout un chacun. En d’autres termes, la France choisira-t-elle « de permettre la large diffusion et réutilisation de leurs bases de données publiques en les plaçant sous Licence Creative Commons » ?

Dans un billet publié sur le blog officiel, le chapitre Creative Commons a fait le bilan de ce questionnaire en regroupant les réponses envoyées par les différents candidats : Caroline Cayeux et Jean-François Le Grand pour l’UMP, Laurent Hénart pour le Parti Radical (associé à la majorité présidentielle), Jean-Paul Huchon et Alain Rousset pour le Parti socialiste, Cécile Duflot et Guy Hascoët pour Europe Ecologie, Olivier Henno pour le Mouvement Démocrate, Pierre Laurent pour le Parti communiste, François Sauvadet pour le Nouveau Centre et Sylvain Desbureaux pour le NPA.

En France, il existe quelques exemples où des documents sont diffusés sous une licence libre. Citons le cas de la région Aquitaine qui a opté pour les Creative Commons pour « diffuser les contenus dont la Région Aquitaine est l’auteur, nourrir les contenus dont elle est l’auteur et favoriser l’accès et la réutilisation libre et gratuite des savoirs. Autant que faire se peut, elle préconise auprès de ses partenaires et de ses prestataires l’utilisation des Creative Commons« .

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