Lorsqu’il a entendu parler des attentats de Bruxelles, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Bruno Le Roux, a eu comme premier réflexe de sortir Twitter pour s’en prendre « à la droite sénatoriale » française et parler du débat sur la réforme constitutionnelle.

Ce mardi matin, Bruno Leroux n’était pas dans les médias. Ni à la radio, ni à la télévision. C’est donc sur Twitter que le président du groupe des Socialistes à l’Assemblée nationale a souhaité réagir, à peine une demie heure après les premières rumeurs faisant état d’explosions mortelles dans un aéroport de Bruxelles, suivies par un nouvel attentat dans le métro de la capitale belge.

S’agissait-il d’un mot de compassion pour les victimes ? D’un silence respectueux ? D’une analyse froide mais sincère de la lutte contre le terrorisme, ou contre ses causes ? Rien de tout cela.

Le premier réflexe du député de la Seine Saint-Denis a été de ramener l’événement aux petites bisbilles imbéciles de la politique française, et à la très inutile réforme constitutionnelle enrayée par le Sénat (lequel a néanmoins fait du très bon travail s’agissant de l’encadrement constitutionnel de l’état d’urgence).

https://twitter.com/BrunoLeRoux/status/712187442456076288

https://twitter.com/The_Attendant/status/712191113747161088

Ce n’est que plus de 10 minutes plus tard, voyant déferler les critiques méritées contre une attitude de charognard, que les premières pensées aux victimes sont venues :

https://twitter.com/BrunoLeRoux/status/712191044113268736

https://twitter.com/BrunoLeRoux/status/712194768655294464

Même ses collègues députés ont été choqués, de droite comme de gauche, à l’instar du député « frondeur » Guillaume Balas :

Yann Galut (PS) :

Ou le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau :

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