On ne plaisante pas avec les animaux virtuels. Alors qu’Apple vient de censurer un jeu sur la chasse aux phoques, l’éditeur du jeu en ligne Mafia Wars a décidé de satisfaire aux protestations de la PETA, l’association pour un traitement éthique des animaux, qui s’opposait à l’exploitation virtuelle des pitbulls.
Zynga, l’éditeur du jeu très populaire sur Facebook, avait annoncé le mois dernier son intention de proposer aux joueurs l’acquisition de certains animaux pour les utiliser comme armes de combat. Au départ, l’éditeur prévoyait de proposer des lions africains et des Pit Bulls. Mais il a renoncé à ces derniers. Quelques jours après l’annonce, la PETA s’est opposée au projet. Elle ne critique pas en tant que telle l’exploitation des chiens comme armes de combat virtuelles, mais l’image que ça renvoie de cette catégorie de chiens.
« Bien sûr, ça n’est qu’un jeu, mais perpétuer l’image des pitbulls associés à des machines de combat est irresponsable et faux« , s’était indignée l’association sur son blog. Elle indique que les pitbulls sont la race de chien la plus abusée, que ses bénévoles voient fréquemment ces chiens enchaînés, parqués, et entraînés à être violents. « Ils sont battus et affamés, parfois à mort« , écrit l’association.
Elle a finalement remporté la victoire, après avoir demandé à ses membres de faire pression sur Zynga. En signe de protestation, « un nombre incalculable de joueurs ont arrêté de labourer leurs champs sur FarmVille« , un autre jeu très populaire de Zynga, raconte la PETA. Elle demande maintenant aux joueurs de remercier l’éditeur d’avoir renoncé à exploiter les Pit Bulls dans Mafia Wars.
Dans un autre de ses jeux, YoVille, Zynga avait par ailleurs permis aux joueurs d’acheter des bulldogs virtuels. Tous les fonds étaient alors reversés à la SPA de San Franciso, ce qui a été salué par la PETA.
Très présente dans sa défense de l’image des animaux virtuels, la PETA avait approuvé un projet de loi destiné à bannir la vente de jeux vidéo qui montraient des combats de chiens et d’autres traitements cruels envers les animaux. Mais le mois dernier, la Cour Suprême a jugé la loi inconstitutionnelle au regard du premier amendement qui protège la liberté d’expression.
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