Facebook aurait-il trouvé le modèle économique idéal pour dégager beaucoup d’argent ? Selon Reuters, qui s’appuie sur des « sources proches du dossier« , le site de réseautage social aurait été très largement bénéficiaire l’année dernière, au point de dépasser toutes les prévisions en la matière.
« Le chiffre d’affaires 2009 de Facebook serait compris entre 700 et 800 millions de dollars et son bénéfice net se monterait à plusieurs dizaines de millions de dollars« , selon l’agence de presse. Ramené en euro, cela représente un montant entre 565 et 650 millions d’euros. Un véritable pactole pour un site lancé il y a à peine quelques années.
L’immense popularité du réseau social auprès des internautes n’est évidemment pas étrangère à ce succès. Avec plus de 500 millions de membres répartis tout autour de la planète, Facebook est un pôle d’attractivité énorme pour les annonceurs en tout genre. Une popularité qui alimente d’ailleurs la suspicion autour des intentions de Mark Zuckerberg – l’actuel patron du réseau social – en matière de respect de la vie privée et confidentialité de données personnelles.
Début juin, une alternative libre et respectueuse de la vie privée a commencé à se mettre en place. Malheureusement, le projet ne verra pas le jour avant plusieurs mois, malgré une énorme attente (le site a réuni 200 000 dollars de dons en quelques jours). En attendant Diaspora, des initiatives ont cherché à sensibiliser les internautes. Le Quit Facebook Day en était une, mais elle n’a convaincu « que » 36 500 personnes. Pas de quoi affoler le réseau social, fort de ses 500 millions d’inscrits.
Si les informations communiquées par cette interne sont justes, c’est d’un point de vue économique une franche réussite. Comme le souligne Reuters, « ces résultats sont nettement supérieurs aux estimations données par Facebook l’an dernier, ainsi qu’aux estimations des analystes et de la presse qui, en général créditent Facebook d’un chiffre d’affaires compris entre 550 et 700 millions de dollars« .
Pour les différents investisseurs, c’est une bonne nouvelle. En 2007, Microsoft avait investit 240 millions de dollars dans le réseau social, obtenant alors une petite part de 1,6 % dans le site communautaire. Un investissement portant la valorisation du site à plus de 15 milliards de dollars. Plus récemment, c’est Bono – leader et chanteur du groupe U2 -, qui a fait parler de lui en investissant dans Facebook, à travers son fonds. Considéré comme un bien piètre investisseur, le chanteur a visiblement misé sur le bon cheval pour une fois.
En définitive, le succès de Facebook est tout de même à saluer. Car à bien y regarder, le réseau social ne fait qu’une chose tout à fait triviale : mettre des internautes en relation, alors qu’ils sont censés déjà se connaitre. Très fort.
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