Bien entendu, l’élection n’est pas encore faite. À quelques semaines du scrutin, les tendances de l’opinion publique peuvent encore s’inverser et redonner un coup de fouet à la campagne politique du parti actuellement au pouvoir. Mais à mesure que l’échéance se rapproche, les jours du Parti travailliste australien semblent comptés.
Car depuis quelques temps, les sondages sont nettement favorables à la coalition emmenée par le principal parti d’opposition, le Parti libéral australien. Selon les derniers chiffres rapportés par Zeropaid, les opposants politiques récoltent près de 52 % des intentions de vote, tandis que le pouvoir en place se situe à 48 %.
Soutenu notamment par les Verts australiens et différentes autres forces politiques, comme Parti national d’Australie, le Parti libéral australien a récemment annoncé qu’en cas de succès électoral, il ne donnerait pas suite au projet de filtrage voulu par la majorité en place.
L’opposition semble désormais convaincue que le filtrage « ne marchera pas » et est une conséquence malheureuse d’une « politique erronée« . Et d’ajouter que « la plupart des risques se terrent dans des endroits d’Internet qui ne seront pas affectés par le filtrage« , en rappelant que les salons de discussion, le courrier électronique, la technologie peer-to-peer, les réseaux sociaux et usenet ne seront probablement pas impactés par ce dispositif.
« Le meilleur filtrage qu’un enfant peut avoir est la présence d’un parent qui surveille ce que fait et ce que voit son enfant sur Internet« . Accueillant favorablement l’annonce du Parti libéral australien, l’Electronic Frontiers Australia (EFA) en a également profité pour rappeler que le contournement du filtrage voulu par les autorités est très simple à mettre en œuvre.
Dans une vidéo de quelques minutes, l’EFA présente ainsi cinq méthodes pour s’en libérer. Il suffit de se servir du cache de Google (ou des services comme le Wayback Machine), de passer par un serveur mandataire (proxy) ou par un réseau privé virtuel (VPN). Il y a également la possibilité de passer via une connexion HTTPS si le site propose le chiffrement des données ou de maquiller très légèrement l’URL du site en rajoutant un point d’interrogation à la fin de l’adresse, par exemple.
(photo : BY)
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