Samedi dernier, nous nous faisions l’écho d’un communiqué de la CNIL. Celui-ci concernait la réactivation des voitures utilisées en France dans le cadre de Google Street View. Pour la Commission nationale de l’informatique et des libertés, ce redémarrage orchestré par Google France est survenu beaucoup trop tôt, d’autant « que les investigations […] ne sont pas terminées« .
Un avis que ne partage évidemment pas la firme américaine. Contactée par nos confrères de ZDnet, la branche française de la société a expliqué avoir « des relations hebdomadaires avec la CNIL dans le cadre de leur investigation sur la collecte malencontreuse des données sur les réseaux WiFi ouverts qui se poursuit par ailleurs« . Et d’ajouter ensuite que « les voitures sont légales et en conformité avec les préconisations de la Cnil« .
Vendredi, la CNIL rappelait avoir « mis en demeure Google de cesser toute collecte de données à l’insu des personnes concernées, de veiller à ne plus collecter de telles données de façon illicite ou déloyale et de lui fournir un certain nombre d’informations sur les modalités de recueil de ces données dans le cadre de Street View« .
La mise en demeure portait uniquement sur la cessation de la collecte de données, et non pas sur la circulation à proprement parler des voitures Street View. C’est Google qui a d’ailleurs pris l’initiative de rentrer au garage son armada de véhicules, afin de pouvoir prendre le temps de retirer le bout de code responsable de cet enregistrement et détruire les informations récupérées.
Après plusieurs mois d’inactivité, Google avait annoncé en juillet dernier que Street View allait progressivement se remettre en marche.
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