Toutes les formations politiques connaissent dans leur histoire des échecs, mais celui-ci risque d’être particulièrement difficile à encaisser pour le Parti pirate suédois. Dimanche, seuls 1 % environ des électeurs ont voté pour le PiratPartiet en Suède, un peu plus d’un an après le score de 7,1 % aux élections européennes, qui lui avait permis d’entrer au Parlement européen.
Il aurait fallu réunir au moins 4 % des voix pour qu’un député pirate représente le jeune parti politique au Riksdag. Mais malgré une campagne intense, le soutien au Parti Pirate s’est presque totalement effacé en une année. Les sondages du mois dernier qui avaient accordé au PiratPartiet entre 1 et 2 % des voix étaient presque trop optimistes.
La surprise, désagréable pour toute l’Europe mais qui confirme une tendance générale au repliement sur soi, a été le score de l’extrême droite. Les Démocrates de Suède de Jimmie Aakesson ont en effet réuni 5,7 % des voix, et obtiennent 20 sièges à la chambre des députés. C’est la coalition de centre-droit du Premier ministre Fredrik Reinfeldt qui est arrivée en tête avec 49,2 % des voix.
Pour le Parti Pirate, cet échec confirme que les élections européennes de juin 2009 avaient été une anomalie, portée par l’actualité. C’est en effet le jour de l’annonce de la condamnation des quatre accusés de The Pirate Bay que la formation qui milite pour la légalisation du partage de fichiers a véritablement commencé à décoller dans les sondages. Dimanche, le Parti Pirate a retrouvé un score plus proche des 0,6 % obtenus lors du scrutin législatif de 2006.
En mars, l’ancien porte-parole de The Pirate Bay Peter Sunde avait dénoncé un ajournement politique de son procès en appel. L’ouverture du procès a en effet été reportée après les élections, dans neuf jours.
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