En définitive, le blocage de WhatsApp au Brésil aura été plus court que prévu. Alors qu’elle devait durer 72 heures, la suspension de l’accès n’aura tenu que 24 heures, le temps qu’un magistrat lève la sanction en appel. Les avocats de l’application de messagerie instantanée, qui appartient à Facebook depuis 2014, avaient contesté le jugement rendu en première instance.
Dans cette affaire, le logiciel WhatsApp, qui est très populaire au Brésil, est suspecté de ne pas fournir toutes les informations utiles dans le cadre d’une enquête sur un trafic de drogue, qui est très important dans le pays. Dans son verdict, le juge a exigé des opérateurs locaux — en fait, les cinq principaux — de bloquer l’accès à WhatsApp sous peine de devoir payer près de 125 000 euros par jour en cas d’infraction.
Pour sa défense, WhatsApp explique qu’il n’est pas en mesure de coopérer aussi loin que les autorités le voudraient car l’application est conçue de telle sorte qu’il n’est pas possible de lire le contenu des communications. Du chiffrement intervient en effet à divers niveaux, de façon à garantir la confidentialité des échanges que peuvent avoir les Brésiliens, au nom de leur vie privée.
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