Après les premières révélations sur l’affaire des Panama Papers et les enquêtes menées par les médias, vient désormais le temps d’une libération progressive des données.

Le lundi 9 mai a été choisi par les journalistes du consortium international pour le journalisme d’investigation (ICIJ) pour mettre en ligne la première salve des documents relatifs à l’affaire des Panama Papers. Dès à présent, il est possible de chercher des informations parmi plus de 200 000 sociétés et personnes en relation avec des sociétés offshores.

Une occasion qui coïncide avec les récentes déclarations du lanceur d’alerte — un certain John Doe — qui regrettait déjà l’essoufflement de l’intérêt des médias devant un scandale mondial. Avec la sortie de son manifeste, John Doe révélait aussi que WikiLeaks aurait refusé de s’intéresser aux Panama Papers.

Ces premières diffusions de données des Panama Papers restent néanmoins parcellaires, conformément à la volonté de l’ICIJ. Afin de protéger la vie privée des personnes touchées par les révélations, vous ne trouverez pas sur le site de documents vous permettant d’identifier la légalité des activités des sociétés, ni même relier directement leur propriétaire aux sociétés, puisqu’il ne s’agit que des méta-données du cabinet Monssack Fonseca.

Toutefois, tous les chercheurs et enquêteurs sont les bienvenus dans ce qui sera désormais la suite de l’affaire Panama Papers :  le traitement de milliers de documents pour remonter à la source des infractions fiscales. D’autres documents seront très certainement révélés à l’avenir, au fur et à mesure du traitement de ceux ci par les journalistes et la nouvelle communauté d’internautes impliqués dans la résolution des enquêtes.

Vous pouvez retrouver la base de données sur le site dédié de l’ICIJ.

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