Cet été, le PDG de Google Eric Schmidt avait proposé que tous les citoyens puissent changer de nom à leur majorité, pour faire table rase des mauvaises réputations qu’ils pourraient avoir sur Internet. Pas facile de trouver du travail lorsque l’on traîne derrière soi sur Facebook ou sur les blogs quelques casseroles difficiles à effacer, sur lesquelles peut tomber un DRH lui-même utilisateur des réseaux sociaux. Mais la question se pose aussi pour les internautes bien propres sur eux qui ont le malheur d’avoir le même nom qu’un illustre inconnu moins soigneux, avec lequel ils risquent d’être confondus. Ou pour ceux qui partagent le même nom qu’une célébrité, et pour qui la vie sociale numérique devient un enfer à gérer.
Ainsi en Floride, un journal local raconte comment un internaute portant le nom de la jeune star américaine Justin Bieber a été banni de Facebook, au motif qu’il avait créé un faux profil de Justin Bieber. « Il a essayé de contacter Facebook pour qu’ils le remettent en place, mais c’est compliqué« , écrit First Coast News. « Bieber avait un compte depuis 6 mois, lorsqu’il a été désactivé sans avertissement ni e-mail« .
« Je crois comprendre que leur politique c’est de bannir d’abord, et de poser des questions jamais« , plaisante l’internaute dans une formule qui le fait rire jaune. Il aurait aussi été provisoirement banni de Ping, le nouveau réseau social intégré à iTunes.
Plus encore aujourd’hui qu’hier, être l’homonyme d’une star est difficile à gérer, puisqu’Internet facilite énormément les recherches et les prises de contact par des fans qui n’imaginent pas que deux personnes puissent avoir le même nom. Le « faux » Justin Bieber voit ainsi son téléphone sonner toute les nuits, et reçoit des dizaines de lettres de fans chaque jour. Il a dû changer de numéro de téléphone, et mettre le nouveau au nom de sa femme. Mais là encore le numéro a été diffusé rapidement sur un site de fans qui avait mené l’enquête, en pensant avoir trouvé le « vrai » Justin Bieber. « Il reçoit encore plus d’appels qu’avant, parfois 50 messages en deux heures. D’habitude, il débranche juste son téléphone« , écrit le journal.
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